La schizophrénie, qui touche 1 personne sur 100 dans le monde, impose de grandes souffrances aux patients et à leurs proches. A ce jour, aucun traitement ne permet d’améliorer la totalité des symptômes, souvent très invalidants, liés à la maladie. Cependant, la recherche a accompli des progrès considérables, qui permettent d’entrevoir de nouvelles perspectives thérapeutiques et, à plus long terme, des mesures visant à prévenir la schizophrénie.
Malgré la prévalence importante et reconnue de la schizophrénie et d’autres maladies psychiatriques, le financement de la recherche dans ce domaine demeure un défi majeur et accuse un retard considérable par rapport aux moyens investis sur le plan de la médecine somatique. La méconnaissance de l’ampleur de cette maladie, les clichés, les tabous et les peurs qui entourent encore trop souvent les troubles psychiatriques empêchent une plus large prise de conscience du public, indispensable à l’encouragement de la recherche, et représentent des obstacles non négligeables aux progrès scientifiques et thérapeutiques.
L’objectif de la Fondation Alamaya, créée en 2002, est de récolter les fonds privés nécessaires à l’avancement de cette recherche. La Fondation est reconnue d’utilité publique; les dons sont déductibles des impôts.
Le graphique ci-contre illustre le déséquilibre frappant entre les investissements consentis pour les maladies touchant le cerveau (dont les maladies psychiatriques) et les coûts qu’elles engendrent pour la société (traitements, hospitalisations, réinsertion, rentes d’invalidité, etc.) en comparaison avec une maladie telle que le cancer. Les chiffres publiés par le European Brain Council montrent que les investissements de recherche pour les maladies du cerveau sont de l’ordre de 27% alors que leurs coûts se montent à 71%. Les investissements pour le cancer sont de l’ordre 58% alors que les coûts se montent à 11% seulement.